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Chikungunya en France métropolitaine : quelques informations sur la maladie

Actualité publiée par CommentCaMarche le mardi 22 juillet 2008 à 16:45:00

- Depuis l'hiver 2006, durant lequel le chikunguya avait touché environ 40% de la population de l'île de la Réunion, plusieurs cas ont été répertoriés en France métropolitaine. Mardi 22 juillet, les investigations continuent autour du signalement d'un cas possible en IIe-de-France, qui fait l'objet d'une enquête épidémiologique de l'Institut national de veille sanitaire. Retour sur cette maladie, et notamment sur la façon dont elle se contracte.

S'il était avéré, ce cas, révélé dans le département des Hauts-de-Seine, serait le premier cas "autochtone" de chikungunya dans l'Hexagone. Pour le moment, "les premières analyses sont insuffisantes et ne permettent pas de conclure qu'il s'agit d'un cas avéré de chikungunya", indique un communiqué du ministère de la Santé, diffusé mardi 22 juillet. "De nouveaux prélèvements sérologiques sont en cours", et "les résultats définitifs seront connus dans les prochains jours", ajoute le ministère de la Santé.


Pour le moment, les cas de "maladie de l'homme courbé" découverts en France Métropolitaine ont toujours concerné des personnes l'ayant contractée en dehors du territoire. Selon la Direction générale de la Santé, "le moustique vecteur du chikungunya n'est pas implanté en Ile-de-France". Elle précise donc qu'"aucune possibilité de transmission large du virus dans la région" n'est possible.

Le chikungunya est transmis d'homme à homme par la piqûre d'un moustique baptisé "Aedes albopictus", ou "moustique tigre". La maladie se manifeste en moyenne "4 à 7 jours après la piqûre infectante", indique le ministère de la Santé. Les premiers symptômes sont une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires, qui peuvent durer plusieurs semaines. La maladie peut entrainer "une fatigue prolongée et des douleurs articulaires récidivantes parfois invalidantes".

Pour le moment, aucun traitement ni vaccin n'existe. Il est uniquement possible de traiter les symptômes. Pour s'en prémunir, les personnes vivant dans des zones à risque doivent éviter de se faire piquer, en utilisant des produits répulsifs et des moustiquaires.

Sous surveillance depuis 1998, le moustique tigre a déjà été détecté dans les départements des Alpes-Maritimes, de la Haute-Corse, Corse du Sud et du Var. Selon le ministère de la Santé, les régions Paca, Corse et Languedoc-Roussillon sont les plus exposées à un éventuel développement du moustique en France métropolitaine.

Vendredi 18 juillet, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé un renforcement du système de surveillance du chikungunya en France.

Pour en savoir plus sur le chikungunya : www.chikungunya.gouv.fr

(source santé-médecine.net)