chikunguya
La Direction générale de la Santé annonce vendredi que des analyses excluent l'hypothèse d'un cas de chikungunya soupçonné chez une femme d'une trentaine d'années habitant dans les Hauts-de-Seine.
Selon la DGS, de nouvelles analyses été effectuées jeudi par le Centre national de référence (CNR) des arbovirus de l'Institut Pasteur à Paris "montrent qu'il ne s'agit pas d'un cas de chikungunya".
La Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) des Hauts-de-Seine avait été informée le 18 juillet par un centre médico-social de Gennevilliers d'un cas possible de chikungunya chez une patiente dont l'état de santé n'inspirait pas d'inquiétude.
Le chikungunya est une maladie due à un virus transmis par le "moustique tigre" et dont le nom signifie en dialecte makondé "marcher courbé", décrivant l'attitude des personnes atteintes par le virus, rappelle la DGS. La maladie se manifeste par l'apparition soudaine d'une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines. Il n'existe pas de traitement curatif ni de vaccin.
La maladie évolue d'habitude favorablement mais quelques cas de formes graves nécessitant une prise en charge hospitalière avaient été signalés lors de l'épidémie de grande ampleur qui a touché la Réunion et Mayotte en 2005-2006. AP
( source nouvel obs)