fause alerte au chikunguya

Publié le par katy31

Fausse alerte au Chikungunya en Ile-de-France

Fausse alerte au Chikungunya en Ile-de-France

Fausse alerte au Chikungunya en Ile-de-France. Le virus du Chikungunya, dont le vecteur est le moustique Aedes albopictus, est néanmoins bien présent dans certains départements du Sud de la France. Selon le ministère de la santé, le risque d’une épidémie dans le Sud de la France, à partir de cas importés, « est réel ».

Alors que les premières analyses semblaient confirmer que la jeune femme de trente ans habitante de Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine (Ile-de-France) avait été contaminée par le virus du Chikungunya, le ministère de la santé a annoncé qu’il s’agissait en fait d'un faux cas positif.

 

Le virus du Chikungunya, dont le vecteur est le moustique Aedes albopictus, est néanmoins bien présent dans certains départements du Sud de la France. Il avait provoqué en 2007 une épidémie en Italie, et, selon le ministère de la santé, le risque d’une épidémie dans le Sud de la France, à partir de cas importés, « est réel ».



En 2005, l’introduction du virus du Chikungunya à La Réunion et à Mayotte, où est présent le moustique vecteur Aedes albopictus, s’est traduit par une épidémie de grande ampleur. Après un premier épisode entre mars et juin 2005, l’épidémie a repris sur l’île de La Réunion en octobre 2005, pour atteindre son pic en février 2006. Au total et pour l’ensemble de la période épidémique, on estime qu’environ 266 000 personnes (soit 35 % de la population) ont présenté une forme clinique de la maladie. Une incidence équivalente a également été estimée à Mayotte.

 

En 2008, le moustique vecteur Aedes albopictus (ou Aedes aegypti) est implanté dans plusieurs zones du territoire français, qui comprennent à ce jour, en France métropolitaine : les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, la Corse du Sud et le Var, où aucun cas autochtone de transmission vectorielle de Chikungunya n’a toutefois été signalé à ce jour ; En Outre-mer : Dans l’Océan indien (La Réunion et Mayotte), avec, depuis la fin de l’épidémie, déclarée en avril 2007, la survenue de quelques cas sporadiques de Chikungunya à La Réunion. La dengue est également endémique à La Réunion et y circule à bas bruit avec parfois l’émergence de petits foyers de transmission voire d’épidémies comme en 2004 ; Dans les Antilles - Guyane (Martinique, Guadeloupe, Saint Barthélémy, Saint Martin et Guyane), Aedes albopictus n’est pas implanté et aucun cas autochtone de transmission vectorielle de Chikungunya n’a été signalé à ce jour. Par contre, dans ces départements, la dengue qui sévit sur un mode endémo épidémique est transmise par Aedes aegypti, autre vecteur possible du Chikungunya.

 

Selon le ministère de la santé, « compte tenu de la présence du vecteur Aedes et du risque de dissémination, le risque de déclenchement d’une épidémie de Chikungunya, à partir de cas importés en France métropolitaine et dans les DFA, est réel. » Pour limiter ce risque d’épidémie, le ministère de la Santé a élaboré, dès 2006, un plan national antidissémination du Chikungunya et de la dengue en France métropolitaine.

 

Virus du ou pas, la direction générale de la santé a rappelé il y a quelques jours que « le moustique vecteur du Chikungunya n’est pas implanté en Ile de France. » « Il n’y a donc aucune possibilité » d’épidémie de ce virus dans cette région.

 

Rappelons que le virus du Chikungunya se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire d’une piqûre du moustique Aedes albopictus. Lors de la piqûre, ce moustique prélève le virus du Chikungunya sur une personne infectée. Après incubation de l’ordre de quelques jours chez le moustique, à l’occasion d’une nouvelle piqûre, le moustique peut transmettre le virus à une personne saine.

 

Publié dans culture

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